Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Côte d'Ivoire: Voici l'assassin de Robert Gueï qui lui a mis deux balles dans la tête, selon Ange Kessy

par Pôyô Dekpangbassou

Jeudi 12 mars 2015 -Anselme Seka Yapo dit Seka Seka ex aide de camp de Simone Gbagbo serait, selon le commissaire du gouvernement l’assassin du General Robert Gueï.

Ce dernier aurait exécuté l’ancien chef d’Etat ivoirien en lui administrant deux balles dans la tête, sur instruction du General Bruno Dogbo Blé.

Les faits lui auraient été rapportés par une quarantaine de témoins dont à l’en croire une dizaine était présents au moment de son assassinat.

« Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, Abidjan a été attaquée par des individus armés. Le Général Robert Gueï Robert, informé par sa garde, se met à l’abri à la Cathédrale St-Paul au Plateau. Il est extrait de sa cachette par Dogbo Blé à la tête d’une patrouille et ce malgré l’opposition d’un prête. Le général Gueï a été remis à une autre patrouille d’éléments commandés par le capitaine Anselme Séka Yapo, Aide de Camp de Mme Simone Gbagbo qui saisissent le général et prennent la direction de la Corniche. Parvenu à quelques mètres, ils marquent un arrêt, le capitaine Seka fait descendre le général Gueï et malgré ses supplications, tire à bout portant au moins deux balles dans la tête qui l’atteignent mortellement », a revélé jeudi le procureur militaire, avant de poursuivre.

« Seka Seka et sa patrouille reviennent trouver la famille du général, son épouse, le personnel de maison à la résidence où Mme Rose Doudou Gueï descendue de la clôture pour se sauver a été accueillie par le capitaine Séka qui lui loge plusieurs balles dans la tête. »

L’ouverture du procès de l’ancien chef d’Etat ivoirien est annoncée dans les prochains jours et le verdict sera connu d’ici fin juin.

Pour une justice équitable si elle existe encore en Côte d’Ivoire, les ivoiriens espèrent que, après le procès de Robert Gueï, l’on puisse se pencher sur ceux du ministre d’Etat Emile Boga Doudou, des officiers Dali Oble et Dagrou Loula, ainsi des gendarmes assassinés à Bouaké, suite aux mêmes évènements de la nuit du 18 au 19 septembre 2002.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article